Número 276 - Zaragoza - Diciembre 2023
FORO 

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Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
De: Angel Riego Cue
Fecha: 03/08/2006 21:13:35
Asunto: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF

http://arts.guardian.co.uk/news/obituary/0,,1836739,00.html?gusrc=rss&feed=6

De: raimundo torres
Fecha: 03/08/2006 21:25:34
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF

¡Que Dios la acoja en su seno! Era una gran voz.

De: josemora
Fecha: 03/08/2006 21:29:38
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Más bien diría que el diablo la acoja en su seno

De: donner
Fecha: 03/08/2006 23:16:39
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Porque el diablo,Josemora??
Porque era nazi? una chica de 20 y tantos,que se preparaba los rols en los
subterraneos,mientras caían las bombas por Alemania y Austria?
O es que la Schwartzkopf era de las que habían negado el Holocaust,sin que yo me haya enterado?
Si vamos a juzgar una grandísima artista como ella,dirías lo mismo de otros artistas como Bockelmann,Lorenz,Erna Berger,Tiana Lemnitz,Karl Böhm,Clemens Krauss y Karajan? O hasta Fischer-Dieskau,que fué militar para el bando equivocado?
Cuando se aprenderá a separar el gran talento y el arte de la politica?
Y mire,que estamos en un foro llamado wagnermania!
Expliquese,hombre!

Cordialmente
Donner

De: Hanslick
Fecha: 03/08/2006 23:49:58
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Bravo Donner!
Es muy fácil para quien no ha vivido lo que fue aquello, decir qué es lo que hubieran debido hacer los que estaban allí con el agua al cuello.
En el obituario citado arriba pone que la elección de la Schwarzkopf era: firmar o marcharse a trabajar en una fábrica de municiones. A ver cuántos de nosotros hubieran tirado su carrera (y tal vez más aun) por la ventana puestos ante un dilema semejante.
De todos modos, es más excusable lo que hizo la Schwarzkopf que los hábitos de otro (excelente) cantante wagneriano, que en los años 70 coleccionaba memorabilia nazi. Este sí que terminará en una caldera en el rincón más oscuro del infierno.
Excusad el sermón!
Saludos

De: Samuelisch
Fecha: 04/08/2006 0:09:50
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Qué tonterías tiene uno que leer. Una gran voz, que el diablo la acoja, nazi, etc. ¿Algún despropósito o inadecuación más o empezamos a escribir algo digno?


De: Mario Rafael
Fecha: 04/08/2006 14:14:40
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Ya no tan estimado josemora:

Este es el tipo de comentarios que descalifican al que los hace, nunca al aludido (la aludida en este caso).

De: cesar
Fecha: 04/08/2006 19:12:30
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
realmente me siento triste por la muerte de una de las queconsidero de las mejores cantantes que ha habido, su voz me encanta, me parece impresionante. y no me importa lo que diga josemora, realmente es una gran perdida para nosotros.
cesar

De: Fátima
Fecha: 04/08/2006 22:11:46
Asunto: Cuento hindú
(Recuerden, quienes no gusten de cuentos hindúes, que su lectura no es obligatoria. Saludos.

En un mismo día, por designios del Inexorable, murieron un asceta y una prostituta. Ella fue inmediatamente conducida a las regiones de la Luz Sublime y el asceta a la de las Densas Tinieblas. Al observar donde estaba, el hombre protestó por la injusticia de Dios cometía con él. Uno de sus mensajeros le explicó: -Te quejas, tú que tan perfecto te creías, de ser conducido a las regiones inferiores, a pesar de haber gastado tu vida en austeridades y penitencias, y de que, en cambio, la mujer a la que señalabas con el dedo y condenabas haya sido conducida a las regiones de la luz. Echa un vistazo a la tierra. Allí yace tu cuerpo, rociado de perfume y cubierto de pétalos de rosa, a punto de ser incinerado con todos los honores. En cambio mira el de la mujer, abandonado a buitres y chacales. Sin embargo, pese a sus errores, ella cultivó pureza y elevados ideales para su corazón. Tú, por el contrario, de tanto mirar el pecado, teñiste tu alma de impurezas. ¿Comprendes, pues, por qué cada uno vais a una región tan diferente?

De: Antón
Fecha: 05/08/2006 2:16:43
Asunto: RE: Cuento hindú
Precioso, Fátima.
Dignísimo.

De: alboske
Fecha: 05/08/2006 8:34:20
Asunto: RE: Cuento hindú
os mando este artículo de "libération", me ha parecido interesante especialmente por las citas que aparecen, tb. la de su padre.

Musiques
La diva s’en va
L’exigente soprano Elisabeth Schwarzkopf, inoubliable interprète de Strauss et de Mozart, est morte jeudi.
Par Eric DAHAN
QUOTIDIEN : Samedi 5 août 2006 - 06:00
avec
Un petit appartement moderne du village de Schruns. Par les baies vitrées se découpent les Alpes autrichiennes, indissociables de la musique symphonique de Richard Strauss et de ses Quatre Derniers Lieder, dont Elisabeth Schwarzkopf livra, sous la baguette de George Szell, l’interprétation la plus rigoureuse. Timbre de glacier aux nuances bleutées et argentées, mais toujours au service des notes du compositeur et des mots du poète, le plus souvent les grands romantiques allemands.
«Dans le lied, le chanteur doit modeler le son de sa voix à partir du sens du texte. On ne doit jamais chanter pour son propre plaisir, ou se gagner un public, mais pour montrer à ce public le talent d’un compositeur», répétait Schwarzkopf, il y a deux ans, entre ces murs où, après Londres et la Suisse, elle voulait finir ses jours. Des murs tapissés de souvenirs de son mari Walter Legge, directeur artistique majeur du XXe siècle, responsable de sa carrière chez EMI, comme de celles de Callas et Karajan.
Les contours des massifs montagneux avaient perdu pour Schwarzkopf leur tranchant, depuis qu’un voile avait éteint ses yeux d’azur. Mais elle n’en continuait pas moins de porter sur le monde et l’art un regard d’aigle : «Hors son chant, le chanteur est inutile», disait celle que continuaient de visiter des élèves triés sur le volet, même si pour elle «le juste et le beau» étaient d’abord «affaire d’instinct». A une riche Parisienne venue solliciter ses conseils, Elisabeth Schwarzkopf racontait avoir dit au bout de quatre mesures : «Madame, pourquoi voulez-vous chanter ?» Cette dernière avait rétorqué : «Mais parce que j’adore la musique !» Schwarzkopf avait alors conclu l’audition d’un définitif : «Mais la musique, elle, ne vous aime pas !»
Elevée dans la religion du travail et tenue à l’écart du monde par des parents prêts à tous les sacrifices pour qu’elle devienne la soprano lyrique du siècle, Elisabeth Schwarzkopf est née le 9 décembre 1915 à Jarotschin, en Posnanie, ville allemande aux confins de la Pologne. Formée au conservatoire de Berlin, élève de la soprano Maria Ivogün, cette fille d’instituteur prussien débute en 1938 au Deutsche Opernhaus local, et chante sous les bombes, carte du parti nazi, demandée le 6 janvier 1940, en poche.
Ce «détail biographique» resurgira dans les années 80, bien qu’elle fût «innocentée» après guerre. Elle rappellera à nouveau que son père, qui avait perdu son emploi après avoir refusé de collaborer, lui avait dit : «Tu n’as pas la tête à faire de la politique. Mais tu as cette voix, ne t’occupe de rien d’autre.»
De fait, après Berlin, c’est Vienne qui l’adopte. Alors qu’à Milan Callas donne chair aux héroïnes possédées du répertoire italien, Schwarzkopf dépose des modèles d’interprétation mozartienne et straussienne. Comtesse des Noces de Figaro, Fiordiligi de Così fan tutte, Elvira de Don Giovanni, Maréchale du Chevalier à la rose et Comtesse de Capriccio, elle marque les années 50 sous la baguette de Karajan, Giulini et Sawallich.
Un autre grand chef, Furtwängler, l’accompagne au piano dans un disque de lieder d’Hugo Wolf, qui fait événement et qu’elle défend en tournée américaine avec escale au Carnegie Hall : «Hormis Lotte Lehmann et Fischer-Dieskau, nous n’étions pas nombreux à aborder Wolf sur tout un récital, simplement parce que c’est le plus exigeant dans le lied, expliquait-elle. Richard Strauss a aussi mis en musique de grands poètes, mais sans comparaison avec les Goethe et Schiller que Wolf nous demande de comprendre et chanter en leur rendant justice à chaque syllabe.»
La carrière entraîne Schwarzkopf du Covent Garden de Londres à la Scala de Milan, en passant par le Metropolitan de New York et le Festival de Salzbourg. Mais dès 1971, par souci d’exigence extrême, elle choisit de ne plus se produire qu’en récital. A la mort de son mari en 1979, elle renonce à la scène, pour se consacrer à la pédagogie, en donnant des masterclasses dans le monde entier.
Ces dernières années, on l’avait aperçue dans la salle du Grosses Festspielhaus de Salzbourg, où le metteur en scène Martin Kusej avait dévoilé un Don Giovanni peuplé de dizaines de femmes en slip et soutiens-gorge. «J’étais assise en milieu de rang, voilà pourquoi je n’ai pas quitté la salle. Je ne leur pardonnerai jamais d’avoir trahi Mozart à Salzbourg. Tout ce que cherche désormais ce festival, c’est faire de l’argent et attirer un public qui vient pour être vu et pas pour la musique. Il faudrait une loi qui punisse les metteurs en scène incompétents qui prennent la musique pour prétexte à leurs divagations, alors qu’ils ne sont là que pour la servir. On n’est pas autorisé à repeindre la Joconde au Louvre. Pourquoi ce qui est interdit pour Vinci serait-il autorisé avec Mozart ? Certains chefs pensent que ces productions sensationnalistes et absurdes peuvent attirer un jeune public. En ces temps où relâchement et goût de la facilité font loi, il est de notre devoir de préserver l’authenticité des oeuvres», nous avait-elle alors déclaré. C’est une très haute idée de la musique qui s’est éteinte jeudi à Schruns, à l’âge de 90 ans.

De: Fátima
Fecha: 05/08/2006 16:10:38
Asunto: RE: Cuento hindú
Muchas gracias. Además de su interés y del buen gusto y la ecuanimidad con el que trata la noticia, es reconfortante que el artículo aparezca precisamente en Libération.

Saludos

De: petrof
Fecha: 06/08/2006 0:41:27
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf
Me adhiero totalmente a la idea de que por encima de la vida de un artista está su obra. También al lógico comentario de Donner de que en situaciones muy especiales habría que ver que haciamos cada uno de nosotros. No me atrevo a lanzar la piedra, sinceramente.
Admiraba a la Scwarzkopf, pienso que fue una gran voz y que precisamente desde este foro, muy desde este foro, tras que Baremboin interpretara a Wagner en Israel, no es el momento de enterrar ciertas cosas, sino de dejarlas sepultadas para siempre.


De: alboske
Fecha: 06/08/2006 8:45:42
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf
aquí este otro artículo de "le figaro". efectivamente, me parece mucho más "cotielleante" que el de "libération". pero lo digo independientemente de la orientación pólitica de cada uno de estos periódicos.

http://www.lefigaro.fr/culture/20060804.FIG000000116_elisabeth_schwarzkopf_deces_d_une_legende.html?090610

que barenboim toque wagner en israel no me parece un intento de "sepultar ciertas cosas" para siempre, sino una ayuda para confrontarse constructivamente con hechos históricos, no sepultar, sino superar : tomar consciencia y corregir.

volvamaos a la música en vez de hablar de política (aunque inevitablemente política sea todo)

saludos dominicales
Sonntagsgrüße




De: Ossian
Fecha: 06/08/2006 18:13:21
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Recuerdo que en las memorias de Victoria de los Angeles, esta hacía un comentario muy de pasada sobre la profesionalidad de esta cantante. Decía que se adecuaba muy bien a la forma de trabajar de Karajan, ya que podían pasarse el día entero en el teatro ensayando hasta conseguir el efecto deseado. Cosas así deberían ser las que definiesen a un artista.

Saludos

De: tristanisimo
Fecha: 06/08/2006 18:14:00
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf y algo tengo que decir
Queridos amigos:
Si bien he conocido y tratado personalmente, a muchos de los grandes artistas de las últimas décadas, mi opinión para juzgarlos, será siempre, con respecto, a como han servido a su arte, y de ninguna manera, por aspectos opinables de su vida personal.Debo sugerirle a algún amigo, que ello forma parte de otra historia.No creo que haya sido ésta la oportunidad mas feliz de mencionarla.-
Era muy joven cuando viera por primera a Schwarzkopf en Viena en un antológico Rosenkavalier.Cuando se tiene oportunidad de pasar por esas grandes emociones, en una etapa juvenil, éstas se graban a fuego en nuestra memoria y pasan a formar parte de nuestros recuerdos inolvidables.-
En su galería de personajes, Elizabeth, se mostraba siempre como cantante suprema, artista refinada, espléndida y aristocrática figura y subyugante encanto personal.- La comunicación que transmitía a través de su canto, no era el fruto de una gran carrera, sino el palpitar de un alma sensible, que había logrado, el hallazgo del exacto matiz, para manifestar así la aunténtica poesía del arte.-
Esta maravillosa cantante supo pulsar com sorprendente eficacia y con la misma veracidad estilística, las cuerdas mas variadas del melodrama.El timbre cálido de su voz, mas insinuante que portentosa;
la maestría con que la manejaba; la inagotable riqueza de sus acentos, que no excluian cierta delectación por el sonido; el sentido de la medida musical y expresiva; su increible ductilidad y su juego escenico, depurado de todo manierismo, fueron algunos de los rasgos mas salientes, de ésta incomparable personalidad del arte lírico.-
Los grandes artistas queridos amigos, nunca mueren, trascienden las edades, y siguen emocionando a las nuevas generaciones, con su arte incomparable.-
Estas líneas, son el homenaje de un conquistado admirador.Son sólo palabras.La historia de los grandes cantantes debería escribirse con música.-

Un abrazo para todos

Tristanisimo

PD:Estoy allende la civilización y ha sido fortuito el poder comunicarme.
Me alegro la participación de tantos nuevos amigos.Espero en unos días estar de nuevo con ustedes.-

De: Ossian
Fecha: 06/08/2006 18:17:26
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf
Pues yo todavía estoy esperando a que los que ganaron la guerra tomen conciencia de sus atrocidades y de las que todavía siguen cometiendo. Y si no queréis escuchar estos comentarios, evitad todo tipo de comentarios.

Saludos

De: donner
Fecha: 06/08/2006 21:33:19
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
Pues muy bien Ossian! Entonces mejor boycotear a los que ya he nombrado mas arriba,ademas de Franz Völker y a Schlusnus,y a Rosswänge,y a la Flagstad porque su marido luchaba para los alemanes,acabemos de recomendar los Anillos de Krauss y Böhm,y porque no tambien boycotear a
Furtwägler y a la musica de R.Strauss,para no hablar del mismo Wagner,que en sus escritos hizo incendiar a la conciencia de Hitler-y entonces......
.....que porras hacemos en este foro con semejantes barbaridades,hablando de la conciencia y atrocidades durante la segunda guerra mundial,para no
hablar de todos los genocidios antes y despues?
Usted se delata muy joven,la verdad.

No muy cordialmente
Donner

De: Antón
Fecha: 06/08/2006 23:50:09
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf y algo tengo que decir
Que alegría volverte a leer, Tristanísimo, espero que estés feliz en tu retiro.
Parece que este tema, que no debería ser mas que de homenaje a Elizabeth Schwarzkopf se está torciendo.
Has sido de los pocos, Tristanísimo, que habla sobre arte y no de política y desagradables comportamientos humanos.
Enhorabuena por tu delicado homenaje a la artista.

Un abrazo muy fuerte.

De: JORDI
Fecha: 07/08/2006 16:42:11
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
Estmado Donner,
Creo que usted ha malinterpretado las palabras de Ossian. Los salvadores de nuestra querida democracia no están en condiciones de juzgar si Furt, Böhm...fueron condescendientes con el nacionalsocialismo cuando nuestros queridos salvadores no dudaron en aniquilar ciudades enteras con sus "daños colaterales inevitables" con el visto bueno de sus aristas. No seré yo por ejemplo quien vomitará sobre la tumba del gran John Ford por participar activamente en la marina de los EE.UU durante la II Guerra Mundial.
En este mundo lo peor y lo mejor conviven juntos.
Un abrazo

De: pikolin
Fecha: 07/08/2006 18:52:13
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
OH me da mucha pena la muerte de esta señora. Yo la descubrí hace unos años oyendo "Ars Candendi" , el programa de radio clásica de Arturo Reverter donde se realiza una gran labor pedagógica y no solo de crítica. Un lunes por la noche de repente pusieron los 4 ultimos lieder de Strauss en la famosa version de esta cantante. Al día siguiente compré el disco en version económica de Emi, por doce euros tenia un joyita, para mi gusto solo la Isokoski se le acerca.

DEspues me hice con su mariscala y algunos discos mas. Tristanisimo la he definido perfectamente como cantate.

Me acabo de enterar de lo suyo con los nazis, no lo sabía. Eso como cantate no le resta. Ahí estan sus discos. Gran artista, tremenda sensibilidad traducida perfectamente en su canto, mucho más que técnica y mucho más que voz.

A los asesinos, a los colaboracionistas, a los débiles, a los que prefieren su exito por encima de su de sus conciencias, a esos la humanidad y el tiempo tiene derecho a juzgarlos. Ningun artista deja de ser genial por sus ideas políticas, pero tampoco pueden perdonarse ciertaas ideas por ser artista. Dificil cuestión esta, pues nadie sabe cuales fueron las circunstancias y hasta donde todo el mundo era consciente de la atrocidad con la que comulgaban.

Como cantante de lo mejorcito y en ciertas cosas lo mejor. Como persona cada cual cargue con sus remordimientos.

De: Sebastian
Fecha: 08/08/2006 3:15:03
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Mi más sentido pésame por una de las mayores voces de nuestro siglo. Ella ya está en algún lugar junto a Lauritz Melchior, Max Lorenz, Hernert Janssen, Friedrich Schorr, Alexander Kipnis, Ludwig Weber, Gottlob Frick, Hans Hotter, Paul Schöffler, Kirsten Flagstad, Lotte Lehmann, Maria Reining, Maria Müller, Max Völker, Tiana Lemnitz, Elisabeth Grümmer, Martha Mödl, Wolfgang Windgassen, George London, Anton Dermota, Birgit Nilsson, Victoria de los Angeles, Maria Callas, Ramón Vinay, Sandor Konya, Lucia Popp y Pilar Lorengar, entre otros.

De: woglinde
Fecha: 08/08/2006 11:18:33
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
Hola a todos:

por si os interesa, os comento que el nº203 de la revista Scherzo, de diciembre de 2005, dedica un artículo a la cantante (firmado por Arturo Recerter), con motivo de su 90 cumpleaños.A continuación del mismo se propone una discografía selecta:

Operas y operetas completas

BEETHOVEN:Fidelio(Marzeline).Furtwängler, Sazburgo.EMI.1950
HUMPERDINCK:Hänsel y Gretel(Gretel). Karajan. EMI.1953
MOZART:Don Giovanni(Elvira)Furtwängler, Salzburgo.EMI. 1955
-Cosí fan tutte(Fiordiligi). Karajan.EMI.1955
-Cosí fan tutte(Fiordiligi).Böhm. EMI.1962
STRAUSS,J.:El murciélago(Rosalinde).Karajan.EMI. 1955.
-Sangre vienesa(Gabriele). Ackermann.EMI.1954.
-El barón gitano(Saffi). Ackermann.EMI.1954
STRAUSS,R:El caballero de la rosa(Mariscala). Karajan. EMI. 1956.
-Ariadne en Naxos(Ariadne).Karajan. EMI.1954.
-Capriccio(Madaleine).Savallisch.EMI. 1957
VERDI:Falstaff(Alice Ford).Karajan. EMI.1956.

Oratorios

BACH:Pasión según San Mateo.Kemplerer.EMI.1960-1961.
BRAHMS:Réquiem alemán.Karajan.EMI.1947.
VERDI:Réquiem.De Sabata. EMI. 1954.

Recitales

MOZART:Bodas,Don Giovanni,Rapto, Flauta Mágica.Varias batutas.EMI:1946-1952.
-10Lieder.Gieseking. EMI.1953(+ arias de concierto)
SCHUBERT:12 Lieder. Fischer,piano. EMI.1952
STRAUSS,R:Cuatro últimos Lieder y otros Lieder con orquesta.Szell. TESTAMENT.1965.
-Cuatro últimos Lieder.Ackermann(+fragmentos de Capriccio y Aridne.Matacic)EMI. 1953.
WOLF:Lieder de distintos cuadernos:Goethe, Mörike, etc.Furtwängler,piano.Salzburgo. EMI.1953.
VV/AA:(Bach, Pergolesi, Haendel, Beethoven,Gluck, Schubert, Wolf,Strauss,Mozart, Schumann).Moore, piano. Salzburgo. EMI. 1956
VV/AA:Libro de canciones de Schwarzkopf.Lieder de 16 autores. Varios pianistas. 3CD. EMI.

Saludos.

De: donner
Fecha: 08/08/2006 18:05:44
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
Gracias por tu aclaración Jordi.
Pero bueno,a uno,a veces se le escapa el martillo innecesariamente,
quizas por el estado de delírio,la muerte de un/una gran artista,(de
lo que aparentemente parece estar de moda),en poco tiempo se han ido
ya Hotter,King,Nilsson y ahora la Schwartzkopf,personajes mas que
nada de epoca,y una epoca que no se repetirá nunca mas,por eso son
de epoca.Quizas tambien por el cinismo de algunos en buscarle las
pulgas a los grandes artistas,apenas han fallecido y sacar discursos
de "moral",que si salvadores,que si ganadores o perdedores etc.
El arte en ese sentido ES la gran consolación,fuera de la bestialidad
humana y los genocidios creados tanto por alemanes,americanos,africanos,
musulmanes o serbo-croatas etc.
Muy cordialmente
Donner

De: alboske
Fecha: 09/08/2006 7:01:03
Asunto: RE: Ha muerto ELISABETH SCHWARZKOPF
lo siento , pero no me puedo resistir a daros tb. este homenaje a la fallecida que sale en "libération". contiene entre otros una serie de comentarios que pueden servir de respuesta a opiniones emitidas en el foro.

el obituario que sale en mundoclasico.com supongo que todos los foreros ya lo habrán leído. un texto hermosísimo.

gracias por corregir la ortografía del nombre!!!

Hommage à la grande soprano décédée jeudi à l’âge de 90 ans.
Elisabeth Schwarzkopf, son tout dernier lied
Par François-Xavier AJAVON
QUOTIDIEN : Lundi 7 août 2006 - 06:00
François-Xavier Ajavon chercheur en philosophie, critique musical sur Anaclase.com.

Ainsi, la grande soprano européenne Elisabeth Schwarzkopf vient de mourir, en Autriche, à un âge avancé, tout rond (90 ans), et au terme d’une carrière exemplaire, unanimement saluée. Les grands médias vont de leur petit couplet nécrologique guindé ; les radios et les télévisions à caractère culturel ressortiront des archives les bobines ad hoc et nous concocteront des émissions spéciales, pleines de fausses surprises...
«Est-ce peut-être ceci, la mort ?» chantait-elle, vibrante et inextinguible, cette chère Mme Schwarzkopf, dans le dernier des Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss, intitulé Dans le rouge du couchant (Im Abendrot) . Les mélomanes ont nécessairement dans l’oreille à la fois son enregistrement des années 50, avec le chef d’orchestre Otto Ackermann à la tête du Philharmonia Orchestra, et celui de 1966 avec George Szell aux commandes du Radio-Symphonie-Orchester de Berlin. Deux profondes visions de l’oeuvre-testament de Strauss, mais aussi deux fascinants portraits de femme (la femme-enfant face à la femme mûre), deux gages de son extraordinaire «métaphysique vocale».
Car Schwarzkopf frappe au-delà du sensible, de la chair de poule, de la larme à l’oeil, du frisson débordant, de la fièvre, au-delà ­ même ­ des catégories kantiennes de l’esthétique transcendantale, pourquoi pas, l’espace, le temps... Sa voix était l’au-delà spatio-temporel, accessible sur compact disc. Elle frappe, elle frappait le coeur de nos interrogations humaines, sans presque le vouloir, pudiquement, en simple médiatrice passionnée des oeuvres qu’elle interprétait. Pour le dire autrement, Schwarzkopf, dans les Quatre Derniers Lieder de Strauss, et ailleurs parfois, c’était la métaphysique «pour les nuls», la méditation philosophique à la portée de tous, l’alpha et l’oméga de l’être et du néant au fond à droite du rayon classique de la Fnac de Concarneau... Elisabeth Schwarzkopf, dans cette oeuvre straussienne, était surtout parvenue à résoudre, sans complexe, l’apparent conflit nietzschéen de l’apollinien et du dionysiaque, de la voix qui dit et de celle qui chante...
En épousant de tout son être les Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss, ce chant absolu de sagesse, de maturité et de mort, ce chant profond de la terre et des hommes, de la terre et des peuples, de la terre et de l’humanité tout entière, Schwarzkopf avait signé un pacte avec la profondeur, avec la rugosité, la détresse, la défiance, et, au-delà, un pacte avec la mort.
Que faire, alors ? Rappeler les faits d’armes de la belle ? Les mozartiennes Noces de Figaro , de Salzbourg, à l’après-guerre, ou sa présence sur les planches de la Scala de Milan en 1949, ou bien encore sur celles du Metropolitan Opera de New York dans les années 60. Faut-il évoquer ses disques ? Tous ?
Une voix s’est éteinte, et comme à chaque fois le brouhaha va prendre le dessus ; une voix s’est éteinte, et l’on se demande avec angoisse si elle est perdue à jamais... Ce brouhaha médiatique, paramusical, on l’entend déjà. Ceux qui reprocheront à Schwarzkopf d’avoir été trop travailleuse, trop réfléchie, trop «femme d’intérieur» (i.e. : adepte des studios d’enregistrement, à l’inverse de sa contemporaine Maria Callas, femme de scène...), trop froide, trop introspective, pas assez spontanée.
Qu’est-ce que la spontanéité dans le chant ? Les chanteuses spontanées sont-elles celles qui chantent avec leurs prétendues tripes (où sont les tripes ? A quoi servent-elles ?) ou celles qui comprennent, et intègrent, ce qu’elles chantent ? Et puis, dans le brouhaha, on entend déjà, aussi, ceux qui jugeront opportun de rappeler les «liens» prétendus de la chanteuse avec l’Allemagne nazie, et puis ces quelques voix qui reprocheront inexplicablement à la soprano d’avoir été si dépendante de deux hommes, deux génies incontestables de la musique du XXe siècle, mais des mâles... Le chef d’orchestre Herbert von Karajan et le producteur Walter Legge...
Mais aujourd’hui ce sont surtout Richard Strauss, Mozart, Wolf, Mahler, Puccini, Schubert ou encore Schumann qui sont en deuil... Echantillon faiblement représentatif de tous ces grands compositeurs qui furent au service intégral de la voix d’Elisabeth Schwarzkopf, et que la chanteuse a eu l’intelligence et la bonté de mettre à notre disposition immédiate, avec la plus-value inestimable de sa chaleur humaine, et de l’épaisseur sensuelle de sa voix.
«Est-ce peut-être ceci, la mort ?» chantait-elle à l’après-guerre, sur une musique inoubliable du vieux Richard Strauss, en bout de course... Que dire ?
Oui.
Merci pour tout.


De: Ossian
Fecha: 11/08/2006 1:07:14
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
Os paso este link que tal vez interese a alguno.

http://www.avaxhome.ru/music/elisabeth_schwarzkopf_1.html

Esta en ruso pero creo que es facil de "entender". El autor lo titula parte 1, así que es probable que no sea el único que envía.

Saludos

De: alboske
Fecha: 11/08/2006 8:05:20
Asunto: RE: Ha muerto Elizabeth Schwarzkopf/para Ossian
qué lástima que el ruso - a diferencia del francés - no sea lengua románica y fácilmente comprensible, al menos como texto escrito, a partir del español.